LES INHIBITEURS DE POMPE À PROTON RÉDUISENT LE NOMBRE DE SAIGNÉES NÉCESSAIRE POUR LE TRAITEMENT D’ENTRETIEN DE L’HÉMOCHROMATOSE GÉNÉTIQUE
Les inhibiteurs de pompe à proton ont été associés à une diminution de l’absorption digestive du fer. Cette étude a randomisée 31 patients traités par des saignées en traitement d’entretien pour hémochromatose génétique entre un groupe placebo et un groupe inhibiteur de la pompe à protons (pantoprazole 40mg/jour) pendant 12 mois. Le groupe traité par inhibiteur de la pompe à protons nécessitait significativement moins de saignées (1.27 en 12 mois) que le groupe traité par placebo (2.6 en 12 mois, P value =0.0052) et atteignait un taux de ferritine plus bas après 12 mois de traitement (90 dans le groupe IPP versus 125 dans le groupe placebo P=0.01). Dans le groupe inhibiteur de pompe à proton un patient a développé une colite à campylobacter.
En conclusion, la prise d’inhibiteurs de pompe à proton diminue le nombre de saignée nécessaire dans l’hémochromatose génétique. Ce bénéfice doit être contrebalancé par les risques éventuels de la prise d’IPP au long cours.