C’est une intervention qui se fait le plus souvent à travers la peau sous anesthésie générale par un radiologue qui se repère grâce aux techniques d’imagerie (échographie ou scanner). Parfois cette intervention est effectuée par un chirurgien.
Quand est-elle conseillée ?
La prise de décision de ce type d’intervention survient généralement au cours d’une réunion dite pluridisciplinaire, réunissant radiologues, chirurgiens hépato-gastroentérologues et oncologues qui sont à même de discuter de la meilleure proposition pour un cas précis. La radiofréquénce est discutée en fonction de la taille de la tumeur, de sa localisation dans le foie et de l’état général du foie.
Comment se préparer ?
La consultation avec l’anesthésiste : elle permet d’évaluer les risques liés à l’anesthésie, en prenant en compte vos antécédents médicaux et chirurgicaux. Il est important de signaler tout problème de santé, notamment les allergies, la prise de médicaments, en particulier anticoagulants et aspirine.
Au moment de votre hospitalisation, signalez si vous avez dans les jours précédents pris de nouveaux médicaments.
Comment se déroule l’intervention ?
L’anesthésie est générale : vous êtes endormi pendant la durée de l’intervention. Le médecin utilise l’échographie le plus souvent pour repérer précisément la ou les tumeurs à traiter.
L’abdomen est désinfecté et le médecin insère, à travers la peau, une fine aiguille en métal, appelée sonde. La progression de la sonde vers le foie est suivie en permanence par l’échographie. L’extrémité de la sonde est placée au centre de la tumeur et la destruction peut alors commencer.
La sonde est reliée à un générateur qui fournit un courant électrique qui produit de la chaleur et détruit les cellules cancéreuses. Cette opération dure moins de 30 minutes.
Et après ?
Quels sont les effets indésirables ?
Vous pouvez généralement rentrer chez vous dès le lendemain. Des complications peuvent cependant survenir : une hémorragie au niveau du foie ; des atteintes des organes à proximité comme l’estomac ou le côlon nécessitant exceptionnellement une intervention chirurgicale. Une infection est également susceptible de se produire au niveau de la zone traitée.
Un examen d’imagerie quelques semaines plus tard pourra renseigner sur la destruction tumorale et la nécessite ou non d’un geste complémentaire.
Il est très important ensuite de continuer la surveillance et le dépistage selon le rythme et les modalités que vous aura indiqué votre médecin.