Vrai !
Si la CSP est dans une situation stable, une grossesse n’entraine pas d’aggravation et la probabilité de survenue de la maladie chez l’enfant est extrêmement faible.
Si la CSP est dans une situation stable, une grossesse n’entraine pas d’aggravation et la probabilité de survenue de la maladie chez l’enfant est extrêmement faible.
Il est possible de visualiser les voies biliaires de façon satisfaisante et non invasive par la cholangio IRM (ou bili IRM). La cholangio IRM est désormais l’examen de première intention et l’opacification directe des voies biliaires, examen invasif pouvant entrainer des complications, n’est pratiquement plus réalisée à visée diagnostique.
La biopsie hépatique n’est pas indispensable dans les formes typiques et n’est donc pas systématique. Elle reste cependant nécessaire dans des formes particulières touchant uniquement les très petits canaux biliaires (visibles seulement au microscope) ou lorsqu’une association à une hépatite auto-immune est suspectée.
Lors du diagnostic de CSP, il est également nécessaire de faire une coloscopie systématique car les MICI associées à la CSP peuvent être très discrètes sur le plan clinique, c’est-à-dire sans diarrhée ni douleurs abdominales.
L’évolution de la maladie est très variable, certains patients vont aller bien et rester sans symptôme pendant des décennies alors que d’autres vont s’aggraver rapidement. Globalement, la médiane de survie sans transplantation (c’est-à-dire le temps au bout duquel la moitié des patients ont été transplantés ou sont décédés) est estimée à 21 ans après l’affirmation du diagnostic dans les études récentes. La CSP est donc une maladie « sérieuse » mais non constamment grave.
Il existe un groupe international très actif au niveau mondial et les récentes connaissances acquises dans les laboratoires font proposer de nouvelles molécules agissant par des mécanismes variés. Plusieurs essais cliniques sont en cours.