Faux !
Il n’existe pas de vaccin contre ce virus actuellement.
Et en France ?
Il n’existe pas de vaccin contre ce virus actuellement.
Les symptômes sont rares au cours de l’hépatite C, jusqu’au moment où elle devient sévère et plus difficile à traiter. Il faut donc consulter, au mieux, avant ce stade, pour être traité et guéri avant la survenue des complications sévères.
Après la contamination par le VHC, 30 % des patients environ vont guérir sans traitement de leur hépatite en moins de 6 mois et sans que le foie ait été abimé. Chez les 70 % autres, le virus persiste dans le sang, ce qui définit « l’hépatite chronique » ; au cours de cette phase, des lésions d’inflammation vont se constituer dans le foie puis des lésions de fibrose (aspect cicatriciel du foie). Le risque principal est l’évolution de ces lésions vers une cirrhose, définie par un stade de sévérité avancé de la fibrose. L’hépatite chronique C évolue d’autant plus vite vers ce stade que le patient est de sexe masculin, que la contamination a eu lieu après l’âge de 40 ans, que la durée de l’infection est longue, que le patient a une forte consommation d’alcool, ou présente des anomalies métaboliques (c’est-à-dire un surpoids, un diabète, un excès de cholestérol ou de triglycérides dans le sang qui peuvent aussi induire un excès de graisse dans le foie, appelé stéatose), une infection concomitante avec le virus de l’hépatite B ou le VIH.
Il faut souligner le fait que, après l’éradication du virus, 3 risques persistent:
une consommation d’alcool excessive chez les patients non cirrhotiques ou quel que soit son niveau chez les patients cirrhotiques, une anomalie métabolique potentiellement responsable d’une surcharge en graisse dans le foie (surpoids, diabète, excès de cholestérol et/ou de triglycérides dans le sang)
En dehors des conséquences au niveau du foie, cette infection peut, plus rarement, toucher les reins, les nerfs, la peau et déclencher des maladies cancéreuses du sang (certains lymphomes) ; c’est ce qu’on appelle des manifestions extra-hépatiques. En dehors de dégâts au niveau du foie et des autres organes, cette infection peut aussi être responsable de fatigue chronique et fluctuante, et d’une altération de la qualité de vie.
Il a été montré que le fait de guérir de l’infection par ce virus permet de diminuer le risque de cirrhose et de ses complications. Il a également été montré que la cirrhose pouvait régresser après guérison virologique, en l’absence d’autre cause de maladie du foie. Il en est de même concernant les anomalies extra-hépatiques.
Tous les patients infectés par le virus de l’hépatite C peuvent bénéficier du traitement.
Le but du traitement est d’obtenir une guérison de l’infection, qui est définie par le fait que le virus (ARN VHC) est indétectable chez les patients 12 semaines après l’arrêt du traitement.