Vrai !
Le cuivre s’accumule au début dans le foie puis est libéré directement dans la circulation sanguine et provoque ainsi des dégâts dans le cerveau. Cette atteinte du foie est plus ou moins sévère et peut passer inaperçue.
Le cuivre s’accumule au début dans le foie puis est libéré directement dans la circulation sanguine et provoque ainsi des dégâts dans le cerveau. Cette atteinte du foie est plus ou moins sévère et peut passer inaperçue.
De nombreuses anomalies ont été décrites sur le gène au cours de la maladie. La plupart des malades sont hétérozygotes composites, c’est à dire qu’une mutation différente du gène est présente sur chacun de leurs chromosome.
Les manifestations hépatiques précèdent généralement les manifestations neurologiques et sont très variables : elles vont d’une anomalie modérée des tests hépatiques jusqu’à la cirrhose, ou une hépatite aiguë grave voire fulminante.
Les manifestations neurologiques s’observent souvent chez l’adolescent, un peu plus âgé. Les symptômes sont aussi très variables, associant tremblements, dysarthrie (trouble de la parole), dystonie (troubles moteurs), troubles de l’écriture et troubles de la déglutition. Ces symptômes sont généralement accompagnés de troubles psychiatriques, en particulier de syndromes dépressifs. Les présentations de la maladie sous forme psychiatrique isolée peuvent conduire à des retards diagnostiques importants.
Chez les patients atteints de cette maladie, on peut observer, à l’intérieur de l’œil, la présence d’un anneau de Kayser-Fleischer de coloration verte ou bronze. C’est la conséquence de dépôts de cuivre à la périphérie de la cornée. D’autres manifestations de la maladie, rénales, ostéoarticulaires et endocriniennes, peuvent être présentes.
Les présentations de la maladie chez des patients plus âgés (après 45 ans, voir 50 ans) sont rares mais possibles.
Le diagnostic génotypique (recherche de mutations du gène) doit être effectué chez le patient mais également dans la fratrie.
Le dépistage des membres de la fratrie peut permettre de dépister précocement la maladie et d’éviter les complications en débutant un traitement le plus tôt possible.
Le suivi des patients atteints de maladie de Wilson doit être très rigoureux, en particulier au début du traitement. Le traitement ne doit jamais être interrompu. Une rupture du traitement peut entraîner une aggravation de la fonction hépatique et de l’état neurologique qui peuvent être très rapides et sévères.
Le traitement ne doit jamais être arrêté, même pendant les grossesses. L’arrêt du traitement expose à des complications sévères. Une grossesse est tout à fait envisageable si elle est bien suivie et qu’elle survient quand la maladie est stabilisée.