Elle est proposée le plus souvent à des patients avec une cirrhose chez qui un (ou plusieurs) nodule(s) cancéreux a(ont) été découvert(s) sur une examen d’imagerie.
La prise de décision de ce type d’intervention survient généralement au cours d’une réunion dite pluridisciplinaire, réunissant radiologues, chirurgiens hépato-gastroentérologues et oncologues qui sont à même de discuter de la meilleure proposition pour un cas précis. La chimioembolisation est discutée en fonction de la taille de la tumeur, de sa localisation dans le foie et de l’état général du foie.
La consultation avec le radiologue ou l’hépato-gastroentérologue : il vous explique les objectifs de l’intervention, la technique utilisée, les suites et les complications possibles. Cette consultation est l’occasion de poser toutes les questions que vous avez au sujet de l’intervention.
Il est important de signaler tout problème de santé, notamment les allergies (iode), la prise de médicaments, en particulier anticoagulants et aspirine.
Au moment de votre hospitalisation, signalez si vous avez dans les jours précédents pris de nouveaux médicaments.
Une fois positionné au plus près de la tumeur, le radiologue injecte le produit de chimioembolisation. Le cathéter est ensuite retiré et un pansement compressif est mis en place au niveau de l’aine.
Vous serez surveillé le temps nécessaire puis vous pourrez retourner dans votre chambre d’hospitalisation.
Des douleurs sont fréquentes dans la zone d’intervention. Elles sont systématiquement traitées, généralement par de la morphine ou l’un de ses dérivés. Si vous n’êtes pas suffisamment soulagé, signalez-le sans tarder à l’équipe médicale afin que le traitement puisse être adapté.
Une fièvre peut également survenir dans les heures qui suivent. Vous pouvez généralement rentrer chez vous après 48h d’hospitalisation. La complication la plus fréquente qui pourra conduire à une hospitalisation un peu plus longue est une détérioration des fonctions de votre foie le plus souvent temporaire.
Un examen d’imagerie quelques semaines plus tard pourra renseigner sur la destruction tumorale et la nécessité ou non d’un geste complémentaire.
Il est très important ensuite de continuer la surveillance et le dépistage selon le rythme et les modalités que vous aura indiquées votre médecin.
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