Lors du dernier congrès de Montrouge, l’AFEF a fêté ses 50 ans d’existence. C’est un bel âge pour une association qui l’est tout autant. Il est difficile de résumer les réussites scientifiques de l’AFEF au cours de ces cinquante années. Jérôme Boursier, Jean-Pierre Bronowicki et Aurélie Plessier l’ont fait beaucoup mieux que je ne saurais le faire lors de l’hommage de Montrouge. Je ne peux que vous encourager à découvrir ce que l’AFEF a accompli pendant tout ce temps.

J’aimerais plutôt insister ici sur le quotidien et la force de l’AFEF : le plaisir à faire de l’hépatologie ensemble, la qualité des échanges scientifiques, souvent amicaux, parfois plus passionnés, avec toutefois un vrai respect pour la rigueur et l’honnêteté intellectuelle. Ne perdons jamais le goût de la discussion scientifique, c’est une partie importante de ce qui fait le sel du médecin et du chercheur.

Lors de cet hommage, j’ai été frappé de voir à quel point l’AFEF avait démarré de façon très artisanale, en «bande de copains». C’est aussi ce qui fait le charme de l’association et qui a attiré les jeunes de ma génération vers l’hépatologie. Je ne doute pas que l’AFEF gardera en elle ce subtil mélange de camaraderie et d’exigence scientifique, c’est sans autre sa meilleure garantie de continuer son développement avec les jeunes hépato-gastroentérologues.

J’espère que vous prendrez beaucoup de plaisir à visionner cet hommage.

Bon anniversaire et longue vie à l’AFEF !